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ARS Champion de France avec Gilles NANTET

S’exprimant en Championnat de France depuis plusieurs années au volant de différentes Porsche, Gilles Nantet n’a cessé de se rapprocher des places sur le podium. Disposant avec sa 996 GT3 Cup d’une auto à la fois fiable et très performante, le Savoyard a entamé la saison 2011 avec de réelles ambitions. Elle a cependant mal débuté avec un abandon lors du premier rendez-vous au Touquet. Sur les routes très rapides du Lyon Charbonnières, où le pilotage typé circuit réclame une voiture extrêmement précise, Nantet a répondu présent en décrochant un 4e rang bientôt confirmé par une 5e position obtenue à l’issue d’une Ronde Limousine mouvementée. Deux superbes résultats se sont ensuite enchaînés. Au Rouergue tout d’abord puis sur les pentes du rallye du Mont-Blanc, course à domicile pour NANTET et pour ses suspensions M-ROAD (fabriquées par ARS), la Porsche est montée à deux reprises sur la 2e marche du podium, démontrant la polyvalence du pilote ainsi que celle des amortisseurs m-road qu’il utilise. Le point d’orgue de la saison est intervenu lors de sa victoire dans le Grand National organisé en doublure du WRC en Alsace. En tête du Championnat avec encore deux rendez-vous à disputer, l’ancien pilote de tout-terrain disposait alors de sérieux arguments pour obtenir le titre sur l’asphalte. Si un abandon aux Cévennes repoussait l’échéance, Gilles NANTET et sa Porsche étaient sacrés Champions de France au terme d’une ultime manche à rebondissements dans le Var.

« En rallye, une Porsche est une voiture très différente des autres« , explique Gilles Nantet. « Le fait d’avoir le moteur dans le dos entraîne des réactions particulières. On ressent des choses en pensant que cela vient de l’avant alors qu’en fait cela vient de l’arrière. C’est parfois assez compliqué à analyser et il faut réfléchir à quel type de suspensions adopter. Dans cette situation, l’avantage de travailler avec ARS est que Marc Frontera monte dans le siège de droite et il peut ainsi ressentir en direct ce qu’il se passe dans la voiture. Pendant que moi j’éprouve l’efficacité du pilotage, lui peut constater les réactions. On en discute et on essaie de trouver des solutions soit pour améliorer, soit pour gommer un défaut. Le fait qu’il soit dans la voiture lui permet peut-être de partir vers des options auxquelles on n’aurait pas forcément pensé s’il était resté au bord de la route comme cela arrive parfois. Chaque rallye réclame un travail spécifique. On ne part pas sur les mêmes bases. On travaille chaque fois différemment. Depuis les premières courses avec la GT, nous avons développé des suspensions que l’ont n’a pas cessé de peaufiner et qui, aujourd’hui sur la GT+, n’ont plus rien à voir avec celles du départ. Il y a un monde d’écart au niveau de l’efficacité.«